dimanche 11 juin 2017

Cette année scolaire s'achève, après un an en tant qu'assistant/auxiliaire à Madrid dans un lycée super chouette avec plein de gens chouettes.

J'ai beaucoup transmis, en matière de philosophie de vie, et à mon sens permis d'ouvrir des portes, briser quelques chaînes qui brident nos esprits et nous empêchent d'être nous-mêmes, profiter de la vie.

Mais j'ai aussi beaucoup vécu. Cela est passé si vite, et pourtant, j'ai l'impression que cette année a duré une éternité. Du déjà-vu ? Du réchauffé ? J'apprenais tellement que mon cœur avait du s'arrêter de battre par moments.

Chaque jour, je comprends, j'accepte, je ressens, j'apprends, je change.

Petit à petit, cette bulle devient de plus en plus grande, laissant plus de personnes et de sentiments, bons et mauvais, rentrer en faire partie d'elle. Une bulle douillette, où chacun a sa place, où chacun est accepté. Mais moi, pas toujours. Et c'est sûrement parce que c'est une de mes plus grandes peurs que j'agis ainsi.

Une fois la peur évaporée, l'humanité restituée, tout devient alors de plus en plus riche, de plus en plus dense, mais en n'ayant qu'un seul cœur, cela est parfois dur de s'adapter.

Je voulais être observateur, expérimentateur et acteur à la fois. J'ai toujours eu les yeux plus gros que le ventre, certains jours je pense que cela est motivant, et d'autres que cela crée trop de frustration et plus de blocages que de bénéfices.

Je ne voulais pas les étoiles, je voulais les voir naître au sein de tous ces regards éteints. Sentir que les rêves et la vie cohabitent à nouveau, et vivre une renaissance miroir.

Pour cela, je savais qu'il fallait plusieurs choses. D'abord, il fallait scintiller soi-même suffisamment fort et suffisamment près pour exister parmi les aveugles et semer des graines d'étoiles. Ensuite, il fallait devenir miroir et cesser d'exister pour permettre à ces graines de germer, et d'exister à leur tour. Regarder au fond des yeux, accepter, aimer, pour les fortifier. En prendre soin, si c'est possible, mais sans dépendance, pour que ces nouvelles étoiles ne soient pas éphémères.

Je brillais, je brillais tellement que mon être était constamment brûlé, et de simples petites brises pouvaient raviver des cicatrices que je pensais capable de se refermer un jour.

En fait, j'avais découvert que les cicatrices ne se refermaient jamais vraiment, et que l'instinct de survie était là pour une bonne raison. Il rouvrait ces plaies béantes face à quelqu'un capable de les agrandir.

Je voulais tout comprendre, tout accepter, tout ressentir, tout apprendre, tout changer.

Ce n'était pas toujours possible, et cela aussi je devais le comprendre, l'accepter, pour pouvoir continuer. Accepter ma condition humaine. Le garçon qui voulait briller comme une étoile, mais qui ne serait jamais une étoile à moins de finir calciné. Sacré destin.

[Ces derniers temps, je suis surtout sur Instagram, un peu facebook quand je n'oublie pas de republier. Le blog est plus pratique pour écrire, mais je sens qu'il va falloir que je change de format et je ne sais pas vraiment encore ce que je vais choisir. Je reblog ce que je poste ici sur facebook dans tous les cas, et l'instagram est accessible depuis ma page facebook en onglet, alors n'hésitez pas à lâcher des likes et à me suivre ;) Pas de piscine cet été, ni de partiels, juste du beau bordel à organiser, et à créer. Je suis beaucoup plus prolifique avec Instagram, alors autant en profiter. Voici quelques dessins que j'ai postés dessus.]









Du coup, voici les liens :
- Facebook : lunicoleonthemoon
- Instagram : lunatikkidd

Des bisous !

samedi 29 avril 2017


Ces derniers temps, j'avais pris conscience de beaucoup de choses.
J'avais vu s'opposer l'espoir et les rêves dans une bataille de la raison.

L'espoir pouvait-il exister sans rêves ? Les rêves pouvaient-ils exister sans espoirs ?

Le dénominateur commun était que les rêves et l'espoir avaient besoin de souffrance, de désillusion pour naître et renaître, dans un cycle inéluctable que la psyché humaine appelle «destin».

Je ne voulais plus souffrir. Je ne devais donc plus rêver, et ne plus espérer. J'avais cependant peur de me retrouver aliéné comme auparavant par la «vie». Car cette «vie», ce «destin» ne voulait pas m'accorder la félicité de l'«amour».

Cependant, j'ai réalisé qu'il était possible d'avancer d'une autre façon quant à la «vie», et au «destin». 

Tout cet «amour» était déjà présent, dans mon cœur et dans mon sang, la seule chose dont j'avais réellement besoin, c'était de le partager.

Si je détachais les rêves de mon âme, alors ma «vie» et mon «destin» me seraient rendus.

Il fallait alors quitter le jardin des rêves, de la production des espoirs, pour revenir au pays de la réalité. 
Une expédition sans illusions ni déceptions, vers de nouveaux sentiers et de nouveaux horizons.

Un jour, peut-être, entendrai-je cette musique qui fera écho à celle de mon âme. 
Un chant des âmes qui fera vibrer les étoiles et les rêves à nouveau.

En attendant, le dos face aux rêves, je m'apprêtais à faire le grand saut, avec peur et impatience.

Qu'allait-il y avoir, là-bas ? Un murmure me percuta :

«Cours, petit Lunicole, et rejoins-moi. 
Tes rêves peuvent aussi exister ici-bas. 
Tu n'auras qu'à te souvenir des étoiles et regarder le ciel
Pour capter cette force colossale et artificielle.»

Il ne fallait plus hésiter, et être déterminé.
Je libérais mes rêves, mes étoiles,
Pour ne plus jamais douter.

lundi 24 avril 2017

Créature d'un autre monde (2)


Il osait enfin sortir et ne plus se cacher. Ouvrir les yeux et apercevoir la lumière.

Tout n'avait pas à être inéluctable. Il était encore possible de muer, changer, évoluer.

De nouveaux horizons s'annonçaient et les étoiles se reflétaient au fond de l'eau. 

Il était temps d'aller les admirer de plus près, poursuivre de nouvelles chimères toujours plus scintillantes.

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Por fin se atrevía a salir y a dejar de esconderse. A abrir los ojos ; a vislumbrar la luz.

Todo no tenía por ser ineluctable. Era todavía posible de mudarse, cambiar, evolucionar.

Se podían percibir nuevos horizontes y las estrellas se reflejaban en el fondo de las aguas.

Era ya el momento de acercarse,  proseguir nuevas quimeras cada vez un poco más centelleantes. 

vendredi 21 avril 2017

Créature venue d'un autre monde



Bonjour les amis ! Désolé du manque de posts, je me suis mis à Instagram et j'en suis toujours à en découvrir les subtilités...

Beaucoup de choses bouillonnent (comme toujours), je pense notamment à changer de format de blog, voire à utiliser Instagram comme portfolio, pourquoi pas intégré à un nouveau blog. Mais il va falloir que je me mette à fond en mode tutoriels, ça va être la partie difficile =X

Pour le moment, je continuerai à poster sur ce blog, mais j'espère que d'ici deux trois mois je serai passé à un autre format.

Je compte aussi investir dans un nouvel ordinateur, le mien commence à tousser un peu trop...

Instagram : LunatikKidd
Facebook : Lunicoleonthemoon

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Hola amigos! Lo siento por no poner más cosas, me enganché al Instagram y todavía sigo intentando descubrir sus sutilezas...

Muchas cosas hierven por dentro (igual que siempre), entre otras cosas pensaba en cambiar de formato para el blog, y porqué no usar el Instagram como portfolio, por ejemplo integrado a un nuevo blog. Pero tendré que ponerme la cabeza en tutoriales, que éso sera la parte complicada...

De momento, seguiré publicando en este blog, pero espero que dentro de dos o tres meses me haya pasado a otro formato.

Quiero invertir en un nuevo ordenador, el mío empieza a toser un poco demasiado...

Instagram : LunatikKidd
Facebook : Lunicoleonthemoon

dimanche 19 mars 2017

Sans cesse, sans cesse

Autrefois, à travers les plaines
Tournoyaient en l'air les pétales, tels les amants.
C'était bien ma veine
Car au milieu de ce décor chatoyant 
 Vint-il quitter d'un revers ma peine
Tout en m'enlaçant.

Je regardai, derrière moi,
Soigneusement disposées ces chaînes
Qui m'attachaient, au choix,
A de nouvelles peines ou à d'autres émois.

Comment vivre ainsi ? lui demandai-je
Un œil heureux, un œil pantois
Il disparaissait au loin exécuter son manège
Transformant louanges en promesses sans foi.

Mon âme servit à jouer quelques arpèges,
Les éclats de son cœur ondulaient :
Cet amour n'existait pas.

C'est de cette façon que se referma le piège,
Les éclats de mon cœur ondulaient,
Je n'existais pas.

Comment croire à nouveau, et toujours survivre,
Sans connaître ces mots qu'on ne trouve pas dans les livres ?

L'histoire se répétait ainsi, brûlant les promesses,
D'une solitude tarie de toute tristesse.

 Marcher encore et encore, le long du chemin
La tête remplie de rêves incertains.

vendredi 17 mars 2017


Toutes ces intertitudes, ces doutes profonds ne m’empêchaient pas d'avancer, mais seulement les choses devenaient difficilement tangibles pour que je m'en empare.

Todas aquellas incertidumbres, aquellas dudas profundas no me impedían caminar, sin embargo las cosas se volvían difícilmente tangibles para que pueda apropiármelas.

mardi 28 février 2017

Avec ces yeux, je pouvais observer plusieurs couches de réalité superposées. Comme le manteau de pétales qui protègent le pistil encore immature des intervenants extérieurs. Un vrai passe-pétale.
Certaines réalités étaient effectivement bien cachées, mais toutes avaient leur propre logique.
Chaque voile est empreint de beauté et de tragédie, avec un besoin constant d'acceptation de l'autre.
C'étaient des yeux de poète.

Con aquellos ojos podía distinguir varias capas de realidad encimadas. Igual que el abrigo de pétalos que protegen al pistilo inmaduro todavía de intervinientes externos. un verdadero paso-pétalos.
Efectivamente, ciertas realidades estaban bien escondidas, pero todas con su propia logica.
Cada velo está impregnado de belleza y de tragedia, con necesidad constante de aceptación por parte del otro. Eran ojos de poeta.

samedi 25 février 2017

Ici et là


El mundo tenía que estar al revés.
De otra manera, nada tenía sentido.
Sin embargo, siempre pude percibir estos dos mundos chocarse y friccionarse.
Pero ¿de verdad era un problema? 

vendredi 3 février 2017


Je poursuivais mon chemin alègrement,
Pourtant mes pieds ne touchaient pas le sol
Je remuais mes pieds pour l'atteindre, sans succès,
Mais je pouvais cependant continuer à marcher,
Alors je marchais, encore et encore.

J'étais alors de plus en plus éloigné de la Terre,
Observant des milliers de détails,
Comme s'il s'agissait d'un paysage.

Comment en était-on arrivés là ?